Blog créé afin de partager mes poèmes ainsi que mes réflexions.
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Au fond médiocre d'un après-midi d'acédie malheureux je m'enfonce dans le dédale en ligne des actualités marécageuses et j'attends tristement mon pain de ce jour le secours d'une âme démente qui m'arrache à l'immobilité me jette à ses fauves éviscère...
Et puis, vraiment, ça ne m'importe guère, Ces fonds en faillite et ces gens en pleurs, Ces milliards jetés au vent, et ces guerres Qui taisent leur nom, et ces empaleurs. Et puis, vraiment, un peu que je m'en moque Des Kerviels et des fébriles leviers,...
Hommes faillis, bertaudés de raison, Dénaturés et hors de connoissance, Démis du sens, comblés de déraison, Fous abusés, pleins de déconnoissance, Qui procurez contre votre naissance, Vous soumettant à détestable mort Par lâcheté, las ! que ne vous remord...
Il y a quelques semaines, mon ami Valentin me faisait remarquer que, dans ce billet, je justifiais ma préférence pour le vers régulier par ce qui était, à ses yeux, une sorte d'anticonformisme un peu puéril qui consisterait à s'opposer mécaniquement aux...
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse, Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ; Léonard de Vinci, miroir profond et sombre, Où des anges charmants,...
« Je sais bien que j'existe, et donc je crois en moi, Et je croîs en puissance, en spiritualité, En finesse, moi qui étais lion qui larmoie, Qui gagne chaque jour plus en réalité. Moi qui étais folie, maladif alité, Me voilà pétillant, moi, champagne...
R, le geste est impérieux, sait ou il va. é, la rondeur spirituelle, puis la pause et la pointe de l'accent. g, Boucle, descente, remontée, message optimiste, message de vainqueur. r, les deux arrondis se savourent. e, cette fois pur et parfait, la beauté...
Par la fenêtre ouverte à demi sur mon dédain du monde une brise montait parfumée au stéphanotis tandis que tu tirais à toi tout le rideau Telle je te vois te reverrai toujours tirant à toi tout le rideau du poème où Dieu que tu es belle mais longue à...
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ? - Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. - Tes amis ? - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie ?...
Bons amis nuages, Faites étalage De vos douceurs ovales, Vos défilements volages Aux chairs impériales. Gris de vos vitesses, N'étant pas altesses Mais nourrices altières, Vous qui m'ordonnez, était-ce Vous sur mes paupières ? Votre cœur de larmes Tombe,...
